Bonjour à vous!
Je vous annonce une grande nouvelle! Le temps pour la Création a débuté vendredi le 1er septembre avec La Journée Mondiale annuelle de Prière pour la Sauvegarde de la Création. C’est une occasion pour chacun et chacune, comme le mentionne le pape François, de renouveler notre adhésion personnelle à notre vocation de gardiens et gardiennes de la création.
Je vous parle de grande nouvelle car oui, c’est bien une Bonne Nouvelle! La Bonne Nouvelle de la Création. Dans son encyclique Laudato Si, le pape François a titré son 2e chapitre « L’Évangile de la Création ». Et comme l’Évangile est Bonne Nouvelle…On peut parler de la Bonne Nouvelle de la création! Cela dit, je nous invite à plonger et profiter de ce temps, qui se termine avec la fête de saint François d’Assise le 4 octobre, pour comprendre que la Création est une posture qui découle naturellement de la foi en Jésus-Christ ressuscité. Le pape nous pose cette question directe au paragraphe 217 de son encyclique :
« S’il est vrai que « les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands », la crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure. Mais nous devons aussi reconnaître que certains chrétiens, engagés et qui prient, ont l’habitude de se moquer des préoccupations pour l’environnement, avec l’excuse du réalisme et du pragmatisme. D’autres sont passifs, ils ne se décident pas à changer leurs habitudes et ils deviennent incohérents. Ils ont donc besoin d’une conversion écologique, qui implique de laisser jaillir toutes les conséquences de leur rencontre avec Jésus-Christ sur les relations avec le monde qui les entoure. Vivre la vocation de protecteurs de l’œuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse ; cela n’est pas quelque chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne. »
Au plaisir!
Sandra Côté, agente de pastorale
Responsable diocésaine de la transition écologique